Le terme de Darknet a été popularisé dans les médias à partir des années 2010 pour parler de ces réseaux informatiques échappant à tout contrôle et permettant par exemple la vente d’armes, de drogue ou le développement de réseau pédophiles.
Le darknet regroupe bien tous les réseaux informatiques dont les protocoles visent l’anonymat de leur utilisateur. Ces groupes sont nés d’une contre-culture de la part des passionnés d’informatique cherchant un idéal de liberté et d’espace de discussion sans contrainte.
Aujourd’hui, le darknet rassemble des sites internet dont l’utilité peut être à la fois louable comme répréhensible. On y trouve par exemple des photos postées par des personnes vivant dans des pays autoritaires comme en Syrie ou en Corée. On ne trouve là rien à redire. Le darknet c’est aussi, et c’est ce que les média ont véhiculé comme image, de nombreux sites de commerce pour acheter de la drogue ou accéder à des photos pédopornographiques.
Le darknet, c’est donc un sous-ensemble d’internet où le seul point commun est la recherche absolue d’anonymat, quel que soit le but. Il serait faux de croire que le darknet ne se résume qu’à des activités illicites même si elles représentent une bonne part du gâteau.